Le consortium regroupe au moins une douzaine de banques japonaises, et est mené par Mizuho Financial Group et Japan Post Bank. Leur plan est de mettre en valeur la capacité des Fintech japonnaise dans le cadre des Jeux olympiques de Tokyo 2020, lorsque des milliers de touristes devraient visiter le Japon.

L’initiative a gagné le soutien de la banque centrale du pays et du régulateur financier pour lancer le J Coin, une monnaie électronique pour payer des biens et transférer de l’argent à l’aide de smartphones.

Le J Coin serait convertible en yen sur une base de 1 pour 1, fonctionnant via une application de smartphone et utilisant des codes QR pour être scannés dans les magasins.

Ainsi le J-coin ressemblerait sur le principe au token USDT de Tether, qui est lui convertible 1 pour 1 contre USD (voir notre article sur le Tether ici : https://blockchain-assets.fr/2017/07/22/tether-usdt-un-instrument-hybride-utile/).

Par contre les détails techniques de ce J-Coin n’ont pas encore été dévoilés, en particulier quelle blockchain serait utilisée.

L’utilisation des J-Coin permettrait aussi d’accumuler des données sur les achats des utilisateurs et les dossiers de remise, ainsi que d’autres informations connexes. Ces données seraient partagées – anonymement – parmi les banques et les entreprises parrainantes, leur permettant d’améliorer leurs stratégies de marketing et de tarification.

Le consortium des banques estime que l’adoption d’une nouvelle monnaie numérique pourrait ajouter 10 milliards de ¥ (90 millions de dollars, £ 67 millions) à l’économie.

MUFG avait aussi annoncé développer une cryptomonnaie en blockchain, appelée MUFG coin. Cependant, il y a eu des discussions récentes entre les principales banques au sujet de la possibilité que MUFG rejoigne le J Coin.