Il est actuellement possible d’inscrire dans la Blockchain Bitcoin d’autres données que des simples transactions « Alice donne X Bitcoins à Bob ».

En effet, il est possible d’associer certaines données supplémentaires à une transaction en Bitcoin, par exemple rajouter la trace numérique (hash) d’un document. Pour cela il suffit de s’échanger une fraction de Bitcoin (par exemple 0,001) et d’y adjoindre cette donnée, cela s’appelle un « coloured coin » dans le jargon.

C’est très simple et par exemple le site internet https://proofofexistence.com/ propose de le faire très simplement.

On peut complexifier un peu le processus en cryptant le hash avec une logique clé privée / clé publique pour authentifier du même coup l’entité qui a certifié le document.

C’est ce qu’a fait par exemple la société Paymium pour certifier les diplômes de l’ESILV (Université Léonard de Vinci), voir un article sur le sujet ici.

La technologie est comme vous le voyez très simple, et de nombreuses sociétés françaises et d’ailleurs proposent de l’appliquer.

Voir par exemple Keex, playitopen , woleet(en France) ou Stampery (en Espagne), recordskeeper et blocksign(US) ainsi que de nombreux autres…

C’est la même veine que tente d’exploiter une autre start-up française, Stratumn, qui a levé 7 M€ le 8 juin. Il est vrai qu’ils ont fait un joli site internet qui décrit le processus « proof of process« , dont je vous recommande la lecture.

Je me demande cependant quels seront les gagnants avec une telle profusion d’offres sur une technologie si facilement réplicable ?

Je leur souhaite néanmoins bonne chance (ainsi qu’à tous leurs clones)  !