bitcoin

La première cryptocurrency est le Bitcoin (BTC ou XBT), créé en janvier 2009 par Satoshi Nakamoto (c’est un pseudo d’une personne ou un groupe de personne).

C’est la première CyberMonnaie à avoir été créée. Il s’agit d’une monnaie électronique, accessible à tous, et gérée dans un système d’échanges décentralisé : le registre des transactions est enregistré sur une BlockChain (voir la page consacrée à ce sujet : https://blockchain-assets.fr/la-blockchain/).

Cette monnaie a eu de plus en plus de succès au cours du temps, même si pendant un certain temps elle n’était connue que des geeks, utilisée comme monnaie d’échange pour des jeux vidéos, mais aussi impliquée dans des activités du darkweb.

Elle a depuis bien muri et s’est démocratisée puisque partant d’un cours de 1 BTC pour un dollar en 2011, elle vaut maintenant plus de 2500 $.

Le Bitcoin est maintenant reconnu dans de plus en plus de pays comme une monnaie d’échange ou comme une commodité, comme le recense un article du coindesk (http://www.coindesk.com/information/is-bitcoin-legal/).

Le Bitcoin est aussi maintenant accepté par plus de 100 000 commerçants dans le monde (par exemple showroomprive en france depuis 2014)…le site http://spendbitcoins.com/ tente de les répertorier.

Il existe aussi de nombreux « exchange », c’est à dire des places de marché qui permettent de convertir vos Bitcoins en Euros, en dollars ou autre.

Une dernière chose à savoir sur le Bitcoin est que son encours est limité par le protocole à 21 millions d’unités, divisibles jusqu’à 10e-8, que tous les bitcoins ont été créés et seront créés par les « mineurs » (ceux qui créent les blocs) qui sont rémunérés pour chaque bloc construit (50 BTC en 2009 puis cette rémunération est divisé par deux trous les 3 ans), sachant qu’il y a un nouveau bloc toutes les 10 minutes.

Le Bitcoin est donc relativement rare, et puisque le système est à la mode, cela explique la force croissance du cours de cet actif.

Néanmoins il faut garder à l’esprit que le Bitcoin n’a aucun sous jacent et ne vaut en théorie « rien » : son cours suit l’offre et la demande et s’il a été multiplié par 3000 en 5 ans, rien n’empêche quil soit divisé par 1000 dans les années qui viennent. Il n’est aussi pas rare de voir des variations supérieures à 10% (à la hausse ou à la baisse) de son cours : cela en fait donc un instrument très spéculatif !

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce qu’est le bitcoin, le minage, etc…, je vous conseille la lecture des articles sur le sujet sur ethereum-france (eh oui le meilleur article à mon avis sur le bitcoin est sur un site consaré à Ethereum!), divisé en 2 pages :

https://www.ethereum-france.com/comprendre-la-blockchain-ethereum-article-1-bitcoin-premiere-implementation-de-la-blockchain-12/

https://www.ethereum-france.com/comprendre-la-blockchain-ethereum-article-1-bitcoin-premiere-implementation-de-la-blockchain-22/

Une dernière chose qui est importante est que les transactions stockées dans la blockchain ne sont pas des simples « Alice donne X Bitcoins à Bob », mais des scripts qui peuvent contenir quelques lignes de code. Cela permet par exemple de faire des paiements différés, de conditionner le déblocage de fonds à une multisignature (par exemple deux signatures sur 3 référencées), de créer des coloured coins (voir un exemple dans cet article : https://blockchain-assets.fr/2017/07/03/une-application-simple-de-la-blockchain-la-certification-de-documents/ ), …

Cependant le language est volontairement limité, il n’est pas « Turing-complete » et notamment n’accepte pas les boucles pour éviter de faire planter le système, ce qui a été amélioré par Ethereum et ses smart-contracts (voir la page https://blockchain-assets.fr/ethereum-eth/).